Les éditos du Curé

Le mois de juin vient clôturer l’année scolaire, devenue la norme pour la paroisse. Vivant au rythme des élèves, nous avons suivi leurs soubresauts et tâché de nous adapter ! Cela dit quelque chose de notre société et peut-être aussi la difficulté que nous avons à vivre vraiment de notre propre rythme !

C’est aussi l’occasion de remercier les nombreux bénévoles engagés cette année au service de la paroisse ou autour de la paroisse. Quelle joie ! Nous essayions l’autre jour de comptabiliser le nombre de bénévoles et il est très impressionnant ! Tant mieux ! Cela signifie que chacun peut trouver sa place et participer à sa mesure à la vie de notre communauté.

Je voudrais adresser un merci particulier à vous tous qui avez donné de votre temps cette année en acceptant bien souvent de déplacer vos activités, de vous adapter et de déployer parfois des efforts considérables pour maintenir la vie de paroisse et le lien entre chacun. Notre paroisse est rayonnante et dynamique parce que vous vous engagez beaucoup. Puissiez-vous avoir reçu, vous aussi, dans ce don !

Certaines familles nous quitteront au terme de cette année scolaire, pour différentes raisons. Puisse ce départ être plus qu’une simple mutation ou changement de poste. Nous en faisons l’expérience lorsque nous voyageons : les Yvelines et notre paroisse sont des lieux privilégiés. Vous avez pu recevoir beaucoup. Considérez aussi votre départ comme un envoi en mission pour apporter là où vous serez et vous mettre au service de ces personnes qui vous accueilleront.

De nouvelles têtes apparaissent aussi, soyez les bienvenus ! N’hésitez pas à vous manifester à la fin des messes pour que nous puissions nous rencontrer.

Père Antoine

On les appelle Pèlerinages des pères ou des mères de famille… en réalité hommes et femmes y sont les bienvenus même sans avoir charge de famille.
En cette année consacrée à saint Joseph, quoi de mieux que prendre un temps pour revisiter sa vocation, offrir son travail, prier pour ses proches, invoquer l’aide et l’accompagnement de l’Esprit Saint pour conduire sa vie dans sa lumière ? Petit rappel des rendez-vous en question…

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Une heureuse surprise pour notre paroisse ! C’est en effet une grande joie que Mgr Crépy ait annoncé qu’il voulait confier à notre paroisse un vicaire ! Un prêtre supplémentaire ! C’est un immense cadeau quand on sait que les prêtres aujourd’hui sont bien rares, même dans notre diocèse. En le donnant à notre paroisse, Mgr Crépy a voulu montrer que notre paroisse grandissait et qu’il y aurait besoin d’un prêtre en plus. C’est une grande chance !

Pour ma part, c’est aussi l’arrivée d’un confrère avec qui je vais pouvoir vivre une vie fraternelle, me permettant de grandir un peu en sainteté !

Ce nouveau prêtre, c’est le Père Gabriel Rougevin-Baville, ordonné prêtre en 2019 et actuellement en mission d’études à Rome puis à Toulouse. Ce sera donc sa première paroisse dans le diocèse.

Un nouveau prêtre sur la paroisse, c’est aussi l’assurance de voir notre vie un peu bouleversée. Il va nous apporter beaucoup, nous enseigner et nous édifier ; comme chaque nouveau membre de notre communauté, mais nous aurons aussi la lourde responsabilité de l’accompagner dans ses premiers pas dans le diocèse, lui qui a choisi de donner sa vie pour le service du Christ dans les Yvelines. On sait combien la première paroisse est fondamentale dans la vie d’un prêtre. Il est important qu’il s’y sente bien et je sais déjà pouvoir compter sur votre accueil chaleureux et enthousiaste, sur votre délicatesse, pour le laisser prendre sa place dans notre communauté.

Nous confions déjà sa fin d’année et sa réussite aux examens, ainsi que nos cœurs pour qu’ils accueillent ce beau cadeau dans la joie toujours plus grande de vivre du mystère de l’Église.

Joie de pouvoir fêter Pâques ! Comme chrétiens, nous mesurons que le rythme de nos semaines n’est pas marqué par l’actualité du monde mais par l’actualité liturgique. Qui pourra nous séparer de l’amour du Christ, de la joie du Ressuscité ? Notre espérance est renouvelée : quel que soit notre environnement, la Bonne Nouvelle est annoncée ! Il y a une vie après la mort ! La mort n’aura pas le dernier mot ! L’amour l’emportera ! Lire la suite

Accompagner les familles en deuil consiste à accueillir avec compassion les personnes qui viennent de perdre un être cher.
C’est une mission d’Église donnée par le curé et partagée avec l’équipe de l’accompagnement des familles en deuil.
Mission de rencontre, d’accueil, de partage, de marques de confiance données et reçues, de recueil du témoignage d’une vie.
Accompagner les familles en deuil c’est :

  • être témoin de l’Amour de Dieu,
  • faire un bout de chemin avec la famille pour la réconforter, lui communiquer notre espérance,
  • savoir écouter et aussi se taire,
  • assurer la présence de l’Église auprès de personnes qui souvent n’ont plus de contact avec elle,
  • permettre à la famille de s’exprimer.

En pratique :
Nous recevons la famille (en journée) au presbytère et l’accompagnons dans la préparation des obsèques.
Le jour de la célébration, nous préparons l’église et assistons le célébrant.
Actuellement, nous sommes 4 et fonctionnons 2 par 2, indifféremment avec l’une ou l’autre selon les disponibilités de chacune. Et notre équipe a besoin de s’agrandir !

Lors des échanges avec les familles, nous donnons un peu de notre temps mais nous recevons également beaucoup à travers les témoignages de vie et de confiance qui nous sont apportés, notre vie spirituelle s’en trouve enrichie. Rejoignez-nous, vous ne le regretterez pas ; si cela retient votre attention, vous pouvez en parler avec le Père Antoine.

Présente dans plus de 130 pays, l’Enfance missionnaire, également connue sous le nom d’Œuvre pontificale de la Sainte Enfance, accompagne les enfants, jeunes et adolescents dans le développement d’un esprit missionnaire et les aide à partager la foi et les moyens matériels, en particulier avec leurs camarades qui en ont le plus besoin.

Elle est incontournable dans beaucoup de diocèses d’Amérique du Sud ou d’Afrique où elle est plus populaire que le mouvement scout. Elle soutient plus de 3 000 projets dans le monde.

Son slogan « les enfants aident les enfants, les enfants évangélisent les enfants » exprime bien sa spécificité : l’aide n’est pas une simple assistance mais une invitation à un échange entre les enfants, car chacun d’eux, riche ou pauvre, a toujours quelque chose à partager et à témoigner de sa relation avec le Christ. Ainsi, plus de quinze millions d’enfants dans le monde s’informent sur la vie des autres enfants, de leurs Églises, s’entraident et prient les uns pour les autres. En union avec 112 pays, ils découvrent, prient et partagent afin que l’amour du Christ soit une force pour chacun.

L’enfance missionnaire permet une grande liberté dans les modalités. Le principe est que les enfants reçoivent la mission de prier quotidiennement, de faire des sacrifices et des dons à leur mesure pour un diocèse dans le monde.

La paroisse de Saint-Cyr est en train d’organiser des groupes d’Enfance missionnaire, notamment avec l’école Sainte-Julitte et les servantes de l’assemblée. Cela s’élargira dans les mois à venir. Si ce beau projet vous touche et si vos enfants souhaitent participer, vous pouvez prendre des informations auprès de Marie et Philippe Bahurel : ph_bahurel@hotmail.com. Bienvenue !

Pour en savoir plus : https://www.opm-france.org/enfants-et-jeunes/

Le service Préparation au Baptême accompagne les parents désirant faire baptiser leur enfants (de 0 à 4 ans) : formation sur le sens du baptême, sur l’engagement que les parents prennent dans le baptême de leur enfant et aide à la préparation de la célébration.

C’est un service rendu en couple, qui suit 4 étapes :

  • Animer une réunion de préparation au baptême, qui apporte aux parents des enseignements sur le sens et les rites du baptême. Le Père Antoine participe et apporte l’éclairage de l’Église. C’est aussi une réunion riche en échanges au cours de laquelle les parents ont l’occasion d’expliquer pourquoi ils veulent faire baptiser leur enfant et ce que représente pour eux le baptême. C’est aussi l’occasion pour eux de rencontrer d’autres parents suivant la même démarche.
  • Présentation de l’enfant à la communauté, à la fin d’une messe, un dimanche qui précède le baptême.
  • Préparation de la célébration avec les parents : choix des textes, chants, livret…
  • Le jour du baptême nous sommes présents pour aider à la préparation matérielle, mais aussi pour représenter la communauté chrétienne : pour des parents qui reprennent contact avec l’Église, l’accueil, le service rendu gratuitement, le témoignage de foi des équipiers sont autant de signes d’une Église ouverte, vivante et accueillante.

C’est une grande joie de rendre ce service qui, comme toujours, nous apporte bien plus que ce que nous donnons. Nous serions très heureux d’accueillir parmi nous des couples désireux de s’engager : plus nous sommes nombreux moins cela est occupant, c’est une bonne manière de (re)prendre du service progressivement. Bienvenue !
(contact : fiot.nicolas@neuf.fr)

Nos prédécesseurs avaient la bonne habitude d’aller à la messe avec un missel. C’était utile parce que, même s’ils connaissaient les paroles à dire ou les gestes qui étaient posés, le fait que la messe soit dite en latin nécessitait de s’appuyer sur un missel.

Aujourd’hui, parce que la messe est en français, on a l’impression qu’on connaît tout de la messe et qu’on a tout compris. La feuille de chants, sur laquelle se trouvent aussi les lectures et parfois même des détails liturgiques, aide à suivre la messe. Cependant, même aussi bien faite que notre feuille, elle ne remplace pas le missel. Le missel a l’avantage d’être personnel, je peux y mettre des images, des souvenirs qui manifestent une continuité de ma vie chrétienne. C’est aussi le lieu où sont décrits avec précision les rites et le sens des gestes posés par le prêtre. Enfin, je peux suivre le texte des oraisons, préfaces et prières eucharistiques qui me permettent de vivre de manière plus active l’ensemble de ces étapes. Je risque de me laisser déborder par mes préoccupations si je ne m’aide pas à suivre la messe.

L’enjeu est important : vivre la messe dans une participation active ! C’est-à-dire en sortant de l’idée de la contemplation d’un spectacle qui aurait lieu devant moi et en prenant part pleinement à ce qui se vit. Les § 95 & 96 de la Présentation générale du Missel romain citent :
Dans la célébration de la messe, les fidèles constituent le peuple saint, le peuple acquis par Dieu et le sacerdoce royal, pour rendre grâce à Dieu et pour offrir la victime sans tache : l´offrir non seulement par les mains du prêtre, mais l´offrir avec lui et apprendre à s´offrir eux-mêmes. Ils s´efforceront donc de le manifester par un profond sens religieux […] ils se rappelleront toujours qu´ils ont un unique Père dans le ciel et que, pour cette raison, ils sont tous frères et sœurs les uns des autres.

Offrir un missel à ses enfants, c’est aussi les aider à entrer davantage dans le mystère de la messe, sans leur faire croire qu’il s’agit simplement de faire un effort de concentration ! La participation active exige que tous nos sens soient actifs !

Père Antoine Roland-Gosselin

Chaque année, la fin du temps de Noël nous conduit à retrouver le temps ordinaire, création liturgique liée aux réformes conciliaires signifiée par la couleur verte des chasubles !

Ce passage à l’ordinaire est d’habitude ennuyant. Il signifie le temps qui n’a rien d’extraordinaire. Il est parfois synonyme du banal quotidien.

Cette année, ce retour à l’ordinaire est un vœu pieux ! Comme il était bon, finalement ! ce temps ordinaire où les activités se prévoyaient comme d’habitude et où tout allait comme de toujours à toujours ! Cependant, ne sombrons point dans la nostalgie ! La notion de temps est une notion relative, une notion qui évalue le rythme extérieur de nos journées et de nos relations. Le temps est souvent jugé ordinaire lorsqu’il devient routinier, et pour cela, il ne faut que peu de répétitions pour que ce sentiment apparaisse !

Le véritable ordinaire ne se donne pas de l’extérieur mais bien de la paix intérieure du cœur qui découvre la joie d’une vie ordonnée et orientée. L’ordinaire n’est rien d’autre que le quotidien, dans lequel nous sommes sans cesse immergés ! L’ordinaire est d’abord le temps du Salut, le temps de la conversion et de l’accueil de la grâce.

Ne rêvons pas d’un ordinaire imposé, c’est notre quotidien qui est le lieu ordinaire de notre sainteté !

Père Antoine

Il y a quelque chose de presque provoquant à oser parler de joie dans notre contexte. Est-ce que c’est vraiment Noël lorsqu’on peine à se rassembler sans se disputer, lorsque l’on affiche des différences radicales sur ce qui devient bien plus que des options ?

Noël est pourtant là, avec ce message intemporel : Dieu se fait petit enfant. La toute-puissance de Dieu se révèle dans cet enfant incapable de se mouvoir par lui-même. Quelle leçon pour notre désir toujours plus écrasant ! Dieu tout-puissant se rend vulnérable, comme ces enfants innocents tués quelques jours après Noël. Quelle leçon pour nous qui refusons la moindre faille ou qui luttons pour être invulnérables ! Dieu, créateur du Ciel et de la Terre, se laisse déposer dans une mangeoire, dans l’odeur forte d’une étable. Quelle leçon de pauvreté pour nous qui ne rêvons que de nous sortir de notre condition !

Noël est une très bonne nouvelle, une très grande joie comme disent les anges ! L’humanité n’est pas prisonnière d’elle-même et de ses désirs, condamnée à n’être que le jouet de ses appétits. À Noël, elle est libérée par le Sauveur, appelée à redécouvrir l’immense joie de se montrer simplement humaine : incapable, vulnérable et pauvre mais aimée de Dieu et appelée à partager sa propre vie !

Joyeux Noël !

Père Antoine