Quelques secondes avant la sainte communion, le prêtre tenant Jésus dans ses mains, vous le présente en redisant les mots de Jean-Baptiste : « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde… »
Ce geste, ces mots disent tout ou beaucoup de la vocation du prêtre. Dans ses mains d’homme pécheur, le prêtre porte le Saint des Saints. Fragilité et sainteté sont mêlées dans le mystère du sacerdoce. Ce pauvre pécheur vous présente Celui qui enlève le péché du monde ! Ce frère choisi parmi vous a reçu le pouvoir de vous donner ce qu’il ne possède pas par lui-même : Jésus.
Il vous donne celui pour qui il a tout donné. Il vous donne Celui qui se donne.
Il vous donne le Don de Dieu par excellence : son Fils, réellement présent, venu pour nous sauver.
Aujourd’hui, il manque des mains pour porter Jésus au monde. Il manque des mains pour désigner Jésus au monde. Il manque des mains pour offrir Jésus au monde. Ces mains de pauvres pécheurs, qu’on embrasse pourtant le jour de l’ordination du jeune prêtre, après avoir reçu de lui sa première bénédiction. Ces mains dont Jésus veut se servir pour bénir, absoudre, oindre, consacrer, baptiser, se donner. Ces mains nous manquent ! Il faut prier. Sans se lasser. Prier et espérer…
Mes amis, prions pour que de nombreux jeunes consacrent leurs mains, leur cœur, toute leur personne, à l’œuvre du Salut. Prions pour la fidélité de ceux qui sont déjà au service. Qu’ils soient les Saint Jean-Baptiste que le monde attend pour lui désigner le sauveur véritable… Les vocations de demain sont … entre vos mains !
Abbé GROSJEAN+
Edito du 15 janvier 2017