Les éditos du Curé

Le livre des Proverbes nous offre une belle description de la « femme parfaite ». C’est l’occasion de rendre grâce pour nos mères, épouses, sœurs, filles, amies… et paroissiennes ! Pour ce qu’elles sont et ce qu’elles font, au cœur de l’Eglise, de nos familles, de notre société. Permettez-moi trois remarques d’actualité :

  • A l’heure où la pornographie est devenue un véritable tsunami qui blesse terriblement parfois le regard posé sur les femmes, il est urgent que nos jeunes soient éduqués à la beauté de ces amitiés garçons-filles qui les tirent vers le haut, quand elles sont claires, gratuites et joyeuses. C’est en écoutant sa mère et son père et en les regardant qu’un garçon apprend ce respect profond qu’il doit manifester pour ses amies, qu’une fille apprend ce respect profond qu’elle doit avoir pour ses amis. Une vraie pauvreté aujourd’hui est cette absence de repères dont souffrent beaucoup de jeunes dans ce domaine. Il y a là une belle mission pour les chrétiens que nous sommes.
  • Un féminisme authentique ne devrait pas viser à simplement pousser les femmes à faire ce que font les hommes, ce qui maintiendrait les femmes dans une simple imitation de l’homme. Il s’agit bien mieux de mettre en valeur ce que sont les femmes, leur grâce et leur vocation spécifique. Égales ne veut pas dire semblables. Il ne s’agit pas de gommer les différences mais de montrer en quoi nous avons besoin les uns des autres. L’altérité et la complémentarité plutôt que l’uniformité. Il en va de même pour nos vocations à chacun.
  • Il est de bon ton d’accuser le christianisme de misogynie. Nul n’a pourtant fait autant pour les femmes que notre religion. C’est le Christ qui rappelle l’égale dignité de l’homme et de la femme, par ses paroles et par sa conduite. C’est en continuant à méditer l’évangile qu’on pourra contempler et approfondir la vocation de la femme en ce monde, et permettre à chacune de s’accomplir pleinement.

Abbé GROSJEAN+

Edito du 19 novembre 2017

Voici le conseil que nous donne Jésus, après avoir évoqué ce retour de l’Epoux. En ce mois de novembre, l’Eglise nous invite à prier tout spécialement pour nos défunts. C’est sans doute un grand service que nous rendent ceux-ci : en les veillant, nous méditons sur la fragilité, la brièveté parfois, la beauté aussi de notre vie, de leur vie, de toute vie.

Une seule résolution doit nous habiter alors : être prêt. Cela ne veut pas dire qu’on veut mourir. Il faut vouloir vivre jusqu’au bout, pleinement, la vie qui nous est donnée. Mais cela veut dire qu’on a conscience d’être de passage, en chemin vers une autre joie, vers une rencontre qui nous attend. Rien sur terre ne vaut de rater cette rencontre, dont je ne choisirai ni le jour ni l’heure. Être prêt, s’il faut laisser sa place demain, passer le relais, parce qu’on touche au but. Être prêt, parce que l’Epoux, le Seigneur, vient. Être prêt pour être capable de donner sa vie dans l’urgence ou dans le temps.

Comment être prêt ? Cela ne veut pas dire rester parfaits tout le temps, toujours et partout. Cela veut dire aimer pleinement, servir généreusement, prier fidèlement. Que le Seigneur puisse nous trouver au soir de notre vie pleinement donnés à la tâche, avec le désir de lui être fidèle !

Abbé GROSJEAN+

Edito du 12 novembre 2017

Dans quelques jours, au cœur des vacances scolaires, nous célèbrerons la fête de la Toussaint. C’est l’occasion bien sûr de nous rappeler tous ces grands frères, grandes sœurs du Ciel, qui intercèdent et veillent sur nous. N’hésitons pas à avoir recours à leur prière… c’est désormais leur mission et ils ont le temps !

C’est aussi l’occasion de méditer sur notre propre vocation à la sainteté. Au fond, ne consisterait-elle pas tout simplement, en reprenant les mots célèbres de Jésus, à « rendre à Dieu ce qui est à Dieu » sans pour autant que cela nous dispense de « rendre à César ce qui est à César » ? La sainteté ne consiste pas à nier notre état charnel : nous vivons dans un monde qui nous est confié. Nous sommes « incarnés ». Notre amour de Dieu, notre désir du Ciel ne nous fait pas ignorer notre devoir de citoyen ou nos engagements professionnels, ni l’amour de notre patrie.

Mais nous sommes enfants de Dieu. C’est notre première identité, ce qu’il y a de plus profond en nous, ce qui doit orienter les choix de notre vie. Nous venons de Dieu et nous allons à Dieu. Le chrétien aime son pays, mais se souvient qu’il n’est que de passage dans ce monde. C’est un pèlerin : « notre Cité se trouve dans les Cieux ! » aimons-nous chanter. Être un saint, au fond, c’est me rappeler que ma vie appartient à Dieu. Elle m’a été confiée par Lui, pour que je la donne, pour que je l’engage, pour qu’elle porte du fruit. Être un saint, c’est me rappeler que j’ai tout reçu de Dieu, et que je lui dois tout. Être un saint, c’est donc vouloir que ma vie – et tout de ma vie – soit une action de grâce à Dieu, que ma vie rende gloire à Dieu et fasse sa joie. Être un saint, c’est finalement essayer de vivre ma vie au service de ce Dieu qui m’a aimé et choisi. Ce n’est pas être parfait… c’est essayer de mon mieux sans me décourager de ne pas aimer à moitié ce Dieu qui m’a tant aimé, de ne pas servir à moitié ces frères que Dieu m’a donnés, de ne pas vivre à moitié ce pèlerinage auquel je suis appelé !

Abbé GROSJEAN+

Edito du 22 octobre 2017

La liturgie, quand nous y faisons attention, nous enseigne et nourrit notre foi. Elle est toute imprégnée de l’Ecriture Sainte. Ainsi l’invitation du prêtre en nous montrant la sainte hostie juste avant de communier : « heureux les invités au repas du Seigneur, voici l’Agneau de Dieu… ». Une fois de plus, la traduction en français est pauvre par rapport à la version latine : « Beati qui ad coenam agni vocati sunt » qu’on pourrait traduire par « Bienheureux ceux qui sont appelés – ou invités –  au festin des noces de l’agneau ». On retrouve en tout cas ce que nous fait méditer l’évangile de ce dimanche : ce festin de noces, c’est à la fois la vie éternelle telle qu’elle est annoncée dans la première lecture et l’eucharistie, où sont célébrées sur la croix les noces de l’agneau. Jésus s’unit à notre âme, se donne par amour. L’eucharistie est le sommet et la source de toute vie chrétienne, de toute l’histoire de cette alliance entre Dieu et nous.

Concrètement, cela nous rappelle que nous sommes bienheureux d’être invités. La question n’est pas de savoir si j’ai envie ou pas envie, le temps ou pas le temps d’aller à la messe. Je suis invité aux festins des noces par le Roi des rois. Qu’est-ce qui pourrait être plus important ?! On ne dit pas non à ce Roi d’Amour. Comment puis-je encore négocier ? A un moment donné, il faut quand même se rendre compte de celui qui nous invite, de ce à quoi nous sommes invités. Ce n’est pas rien… La liturgie nous le rappelle une dernière fois avant de communier, comme pour nous sortir de toute tiédeur ou éviter à notre cœur d’être habitué. Surtout que chaque communion prépare mystérieusement mais réellement notre entrée dans la vie éternelle, notre accès au banquet des noces éternelles. Bienheureux sommes-nous ! …

Abbé GROSJEAN+

Edito du 15 octobre 2017

Dans la parabole que Jésus nous donne d’entendre, on ressent toute l’amère douleur de Dieu : «Il est venu chez les siens et les siens ne l’ont pas reçu…» écrit
St Jean dans le prologue de son évangile. Beaucoup dans ce petit peuple choisi et préparé pour accueillir le Messie n’ont pas su ou voulu le reconnaître. Jésus lui-même ne pourra s’empêcher de pleurer sur le sort de Jérusalem qui n’a pas accueilli Celui qui voulait lui donner la paix.

Je me pose souvent la question … de quel côté aurais-je été en ce temps-là ? Je ne sais pas. Mais aujourd’hui, au fond, la même histoire se rejoue. La vigne, c’est à la fois l’Eglise, le monde, notre vie, notre âme. Dieu nous a fait confiance en nous appelant à la vie, en nous confiant l’Eglise, en nous confiant ce monde. Dieu vient nous visiter. Dieu veut que nous portions du fruit, que nous vivions pleinement cette vie qu’Il nous a donnée. Et nous refusons parfois de Lui reconnaître ce droit de regard. Nous voudrions nous émanciper, vivre sans Lui. Le monde voudrait oublier qu’il a tout reçu. Il voudrait oublier qu’il y a un Maître de la vigne à qui il faudra rendre des comptes. Un Maître pour qui cette vigne est précieuse.

Ce Maître est patient. Mais Il est aussi juste.

Ce Maître est persévérant. Mais Il n’est ni mou, ni naïf ni dupe.

Ce Maître est miséricordieux. Mais Il n’est pas « bonasse ».

Que nous puissions prendre au sérieux notre mission dans cette vigne. Que chacun comprenne qu’il est attendu. Que les larmes de Jésus et la persévérance du Père nous sortent de toute indifférence, légèreté, insouciance. Notre vie, notre monde, notre âme ont trop de prix à ses yeux pour que nous puissions ne pas être au rendez-vous…

Abbé GROSJEAN+

Edito du 8 octobre 2017

Une « punchline » c’est dans le langage médiatique une « phrase choc » qui a vocation à marquer les esprits. Le Pape François est assez bon dans le domaine, et nous bouscule régulièrement avec ses affirmations toujours destinées à nous faire réfléchir, à nous sortir de notre confort spirituel. Dans l’évangile du jour, Jésus semble surpasser tout le monde dans cet exercice quand il proclame face aux grands prêtres et aux anciens : « les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu ».

C’est quand même violent de la part de Jésus. Pourquoi est-il si dur ?

Parce que les pharisiens n’aiment pas. Parce qu’ils n’ont besoin de personne. Parce qu’ils sont enfermés dans un orgueil terrible, qui leur fait peu à peu oublier que toute la loi consiste à aimer Dieu et son prochain, et qu’ils ont pour cela besoin de Dieu lui-même.

Le publicain, la prostituée se savent pécheurs. Leur péché est même connu, ils ne peuvent s’en cacher. Mais ces failles ont été autant de portes d’entrée pour la Miséricorde. Ils aiment Dieu parce qu’ils ont été pardonnés. Ils aiment leurs prochains car comme eux, ils sont de pauvres pécheurs aimés et pardonnés.

Les péchés de la chair, les péchés publics, les blessures de l’amour qu’on traîne, ne sont pas les pires. Ils nous rendent humbles, nous confrontant douloureusement à notre faiblesse, à notre fragilité. On les dépose humblement entre les mains de Dieu, et on goûte la joie d’en être pardonné. On tire de ce pardon une grande reconnaissance, et le désir d’apprendre à dire « oui » à Dieu. Les péchés de l’orgueil, de la jalousie, de la vanité… sont bien plus dangereux. Ils ne nous sont pas vraiment douloureux. Ils durcissent notre cœur de façon silencieuse, peu à peu. Ils nous font passer d’un « oui » visible à Dieu à un « non » secret, plus profond, caché qui agit comme un poison. Bientôt, on ne sait plus aimer. On ne se sait plus aimé… Il faut alors toute la force de l’évangile pour nous alerter et nous ramener auprès de Dieu !

Abbé GROSJEAN+

Edito du 1er octobre 2017

Notre Maître est magnanime. Nous ne le sommes pas assez. Voilà la racine de beaucoup de nos jalousies.

Être magnanime, c’est avoir le cœur large et généreux. C’est vouloir faire les choses en grand, sans orgueil mais parce que l’amour est capable de grandeur, de beauté, d’éclat. On ne veut pas mesurer, compter, calculer l’amour qu’on donne. On ne veut pas d’un amour étriqué. On ne donne pas à moitié, on ne construit pas à moitié, on ne rêve pas à moitié, on n’espère pas à moitié, on ne se livre pas à moitié, on ne fait pas confiance à moitié… on n’aime pas à moitié.

Dieu est ainsi avec nous. Dieu est ainsi avec chacun. Qu’Il le soit avec nous, nous l’acceptons, sans toutefois prendre toujours conscience de la grâce qui nous est faite, de l’amour qui se révèle ainsi. Les ouvriers de la première heure considèrent comme « normal » d’avoir été embauchés. C’est pourtant déjà une grâce… « nous te rendons grâce car Tu nous as choisis pour servir en ta présence » dit le prêtre dans la Prière Eucharistique. Mais que Dieu soit magnanime avec les autres, avec les pécheurs, avec ceux qui hier nous dénigraient, avec ceux qui nous agacent ou qui en ont moins fait que nous… ça dérange notre sens étriqué de la justice. Bien loin de nous réjouir, nous en sommes malheureux. Car oubliant que nous sommes les premiers bénéficiaires de cette magnanimité divine, nous avons l’impression que Dieu ne l’est que pour les autres. Drame du fils aîné de la parabole de l’enfant prodigue, drame des ouvriers de la première heure, drame des « bons élèves » du Bon Dieu…
Ô Seigneur, donnez-nous un cœur magnanime, large et généreux, comme le Vôtre, capable de se réjouir de votre Miséricorde pour les autres, parce qu’il n’oublie jamais ce qu’il a reçu !

Abbé GROSJEAN+

Edito du 24 septembre 2017

Les recommandations de Ben Sira le Sage dans la première lecture, comme les paroles du Christ rapportées par Saint Matthieu évoquent la nécessité de vivre le pardon. Pour obtenir le pardon à notre tour, et parce que nous sommes nous-mêmes bénéficiaires de la miséricorde de Dieu.

Il y a des pardons très difficiles à donner. Dieu le sait. Certains prendront une vie. Nous n’en serons capables qu’avec la grâce de Dieu. Il faut parfois consentir à avoir besoin de temps pour pardonner. On aimerait en être capable tout de suite. Mais la blessure est trop douloureuse. Il faut accepter de prendre le temps, et c’est normal. Dieu voit notre désir d’y parvenir.

Mais il y a aussi les pardons du quotidien. Les pardons en famille, au travail, entre amis. Nous laissons parfois des petites blessures devenir grandes, profondes, ou douloureuses parce que nous avons entretenu la rancœur ou laissé la haine germer. Parce que nous comptons nos pardons, nous mesurons notre miséricorde. Vivre simplement, généreusement, largement le pardon, libère, apaise et fait avancer. La haine retient captif le coupable comme la victime.

Avant d’invoquer les grands pardons qui nous semblent impossibles, commençons par vivre au quotidien les pardons plus ordinaires, qui enracinent peu à peu en nous cet esprit de Miséricorde.

Que notre paroisse – qui se rassemble ce dimanche après la messe – soit un lieu de miséricorde, où chacun peut se découvrir aimé et pardonné par le Seigneur. Un lieu où l’on vient concrètement chercher le pardon de Dieu, pour mieux en vivre ensuite, comme en rejaillissement, avec ceux qui nous entourent.

Abbé GROSJEAN+

Edito du 17 septembre 2017

La loi de Dieu, les commandements du Seigneur, voilà un don magnifique qui nous a été donné. Un chemin sûr vers le Ciel. Loin d’être un carcan, c’est un trésor. Et comme tout trésor, il faut veiller dessus. Le Seigneur fait de nous des « guetteurs ».

Il s’agit d’abord et avant tout de veiller sur notre propre façon de recevoir et de vivre cette loi. Avons-nous compris, comme l’écrit Saint Paul, que son but est de nous apprendre à aimer ? Le plein accomplissement de la loi, c’est l’amour. La loi nous garde de tout ce qui pourrait nous empêcher d’aimer ou blesser notre prochain.

Il s’agit ensuite de réagir quand notre prochain lui-même nous blesse en blessant la loi. L’évangile évoque la délicate « correction fraternelle », pas si facile à vivre en couple, en famille, en classe, au travail ou dans un groupe d’amis. Il s’agit de corriger pour faire grandir, autant que possible. Face à celui qui m’a fait du mal, je souhaite d’abord sa conversion avant de vouloir sa sanction. Et s’il y a sanction, c’est pour qu’il se « convertisse ».

Enfin, la première lecture évoque notre devoir d’alerter ceux qui se détournent du bien et font le mal. Dénoncer le mal commis, sans condamner le pécheur mais en voulant au contraire le sauver. Car le Seigneur nous demandera de « rendre compte de son sang ». Je ne peux fermer les yeux sur le mal autour de moi, et plus encore sur ceux que ce mal risque de perdre. Notre-Dame à plusieurs reprises a supplié les enfants de Fatima de prier pour la conversion des pécheurs. Être guetteur ne veut pas dire que nous sommes meilleurs. Cela veut dire que nous sommes responsables, parce que nous avons beaucoup reçu. C’est une question de charité, de « cette charité qui nous presse » comme le dit Saint Paul. Cette charité qui prend soin…

Abbé GROSJEAN+

Edito du 10 septembre 2017

La rentrée scolaire est un bon moment – y compris pour les plus « anciens » – pour se reposer la question des priorités et des objectifs qu’on se fixe pour sa vie. Les textes de ce dimanche nous y encouragent d’ailleurs. « Quel avantage, en effet, un homme aura-t-il à gagner le monde entier, si c’est au prix de sa vie ? » demande Jésus. Je ne peux pas courir ma vie sans me poser la question de sa finalité, au risque de vivre en surface de moi-même ou de passer à côté de ma vocation profonde.

Quel projet de vie ? Quels moyens pour cela ? Quels sont mes grands désirs au seuil de cette reprise ? Quel cap donner à mon existence, à cette année qui vient ? Saint Paul avertit les romains dans ce discernement : « Ne prenez pas pour modèle le monde présent, mais transformez-vous en renouvelant votre façon de penser pour discerner quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bon, ce qui est capable de lui plaire, ce qui est parfait. »

Vouloir ce que Dieu veut. Vouloir Le suivre. A sa suite, « perdre » ma vie en l’offrant, pour mieux l’accomplir. Voilà ce qui peut nous animer dans notre recherche. Il ne s’agit pas de partir de rien, de vouloir « se faire tout seul ». Dieu a un projet pour chacun. Dieu sait « ce qui est bon, ce qui est parfait ». Il s’agit donc pour nous de chercher à connaître et à adhérer au désir de Dieu. Il s’agit de recevoir ce projet de Dieu, de l’accueillir dans la confiance, puisqu’il veut notre joie vraie. Il s’agit d’accepter ses chemins, même quand ils passent par la croix, car ils nous mènent à Pâques ! Je dis cela pour chacun, mais aussi pour notre paroisse, appelée à servir le projet de Dieu en offrant à tous une communauté de frères et de sœurs dans la foi.

Dans la joie de vous retrouver, et d’accueillir les nouveaux paroissiens parmi nous, je vous souhaite une belle rentrée !

Abbé GROSJEAN+

Edito du 3 septembre 2017