Le livre des Proverbes nous offre une belle description de la « femme parfaite ». C’est l’occasion de rendre grâce pour nos mères, épouses, sœurs, filles, amies… et paroissiennes ! Pour ce qu’elles sont et ce qu’elles font, au cœur de l’Eglise, de nos familles, de notre société. Permettez-moi trois remarques d’actualité :
- A l’heure où la pornographie est devenue un véritable tsunami qui blesse terriblement parfois le regard posé sur les femmes, il est urgent que nos jeunes soient éduqués à la beauté de ces amitiés garçons-filles qui les tirent vers le haut, quand elles sont claires, gratuites et joyeuses. C’est en écoutant sa mère et son père et en les regardant qu’un garçon apprend ce respect profond qu’il doit manifester pour ses amies, qu’une fille apprend ce respect profond qu’elle doit avoir pour ses amis. Une vraie pauvreté aujourd’hui est cette absence de repères dont souffrent beaucoup de jeunes dans ce domaine. Il y a là une belle mission pour les chrétiens que nous sommes.
- Un féminisme authentique ne devrait pas viser à simplement pousser les femmes à faire ce que font les hommes, ce qui maintiendrait les femmes dans une simple imitation de l’homme. Il s’agit bien mieux de mettre en valeur ce que sont les femmes, leur grâce et leur vocation spécifique. Égales ne veut pas dire semblables. Il ne s’agit pas de gommer les différences mais de montrer en quoi nous avons besoin les uns des autres. L’altérité et la complémentarité plutôt que l’uniformité. Il en va de même pour nos vocations à chacun.
- Il est de bon ton d’accuser le christianisme de misogynie. Nul n’a pourtant fait autant pour les femmes que notre religion. C’est le Christ qui rappelle l’égale dignité de l’homme et de la femme, par ses paroles et par sa conduite. C’est en continuant à méditer l’évangile qu’on pourra contempler et approfondir la vocation de la femme en ce monde, et permettre à chacune de s’accomplir pleinement.
Abbé GROSJEAN+
Edito du 19 novembre 2017