L’Association Anak, œuvre du Père Mathieu Dauchez, vient en aide aux enfants défavorisés de Manille et des Bidonvilles. Scolarisation, Nutrition… Plus d’infos sur http://www.associationanak.org/ et un lien vers un petit film d’1’56 qui présente rapidement l’association : http://www.associationanak.org/2013/03/30/teaser-et-interview-anak-un-pont-pour-les-enfants
Actualités de la paroisse
L’équipe baptême recherche de l’aide
pour quelques samedis matin dans l’année
Pour garder des jeunes enfants de 9h45 à 11h30 dans la salle Ste Marie-Madeleine pendant que leurs parents participent à une réunion de préparation au baptême.
Ce service permet la présence des 2 parents à cette réunion et participe à l’ouverture et l’accueil dans notre paroisse. Que chacun se sente appelé,
dès 15 ans ! Contact : l’accueil du presbytère (01.30.45.00.25)
Du 13 au 17 Avril, sur le thème “ « Je suis le pain, donné pour la vie »!”. le Père Grosjean ainsi que plusieurs lycéens de l’aumônerie s’y rendent… Merci de votre prière, merci pour eux…
Tout le diocèse est à Lourdes avec les malades du 21 au 26 avril
PELERINAGE JUBILAIRE PAROISSIAL LE 25 MAI 2014
à la collégiale St Louis de Poissy – 1214-2014
Programme du chemin jubilaire :
– 10h30 : Messe paroissiale à St Cyr.
– 12h : Départ de la place de l’Eglise en bus ou en voiture personnelle.
– 12h30 : Pique nique paroissial tiré du sac dans la forêt de St Germain (en fonction de la météo)
– 14 h : Départ à pied jusqu’à POISSY avec Démarche Jubilaire sur le parcours (3 km en 9 stations).
(Pour ceux qui ne peuvent participer à la marche, la démarche jubilaire pourra se faire à l’intérieur de la Collégiale)
– 16 h 30 : Arrivée à la Collégiale de POISSY – Louange, Adoration
– 17 h 30 : Tampon de votre créanciale et retour pour SAINT CYR en bus ou en voiture personnelle.
Prévoir une paire de chaussures de marche
et une tenue adaptée aux conditions climatiques
P.A.F : Quête effectuée à l’entrée de la Collégiale
Il est toujours possible, jusqu’au dernier moment, de s’inscrire à ce pèlerinage paroissial dans la mesure où vous venez par vos propres moyens.
Il n’y a plus de places dans les bus.
Les « Bienveilleurs »
« Apprendre à sortir de nous-mêmes…pour aller à la rencontre des autres, pour aller vers les périphéries de l’existence, nous bouger, nous les premiers, vers nos frères et nos sœurs, surtout ceux qui sont les plus éloignés, les oubliés, ceux qui ont le plus besoin de compréhension, de consolation, d’aide » Pape François, 27 mars 2013.
Après avoir travaillé l’idée avec un petit groupe de paroissiens, et le conseil Pastoral, nous sommes heureux de vous proposer une nouvelle expérience à vivre sur notre paroisse : « les bienveilleurs ».
L’idée toute simple est la suivante : permettre à chacun, tel qu’il est, avec le temps qu’il a, de vivre la charité en acte autour de lui, dans notre paroisse et notre ville. Ainsi, notre paroisse deviendra réellement un « foyer de charité » au cœur de la ville. C’est la plus belle façon d’attirer au Christ. Notre souhait est aussi de montrer que la charité ne doit pas être déléguée aux « spécialistes », aux associations comme le Secours Catholique ou la Conférence St Vincent de Paul qui font déjà tant sur la paroisse, mais doit être l’œuvre de tous. On peut tous aimer et servir, d’une façon ou d’une autre, chacun à sa mesure !
Concrètement, voici deux façons de vivre cette charité :
1- Veiller
Nous vous invitons à prendre le temps, au cours de ce carême, d’aller à la rencontre de vos voisins. Prenons le temps de nous rendre attentifs à ceux qui nous entourent, qui habitent notre immeuble ou notre rue. Osons la rencontre gratuite, simple… ne serait-ce que pour les inviter aux fêtes de Pâques ? Pensons en particulier à ceux qui vivent seuls, que nous croisons souvent rapidement, ou qui traversent une épreuve. Qu’ils soient paroissiens ou pas, chrétiens ou non. C’est la première démarche : que chacun se fasse « veilleur », attentif aux autres.
Il s’agit ensuite de devenir « bienveilleurs » : veilleurs avec bienveillance, veiller au bien qu’on pourrait faire, veiller au bien de chacun. Combien autour de nous manquent de cette attention, de sentir qu’ils ont du prix aux yeux de Dieu, ou d’un peu de présence pour parler simplement ?
En allant à la rencontre de notre voisinage, nous allons découvrir des personnes peut-être avec des besoins tout simples d’aide ou de service : telle personne âgée ne peut plus aller à la messe parce que personne ne l’emmène en voiture, telle autre a du mal à faire ses courses, telle personne isolée serait heureuse d’avoir de la visite, qu’on prie avec elle, qu’on l’aide à faire du rangement, ou un peu de jardinage. Telle personne au chômage se décourage. Telle maman isolée est débordée. Tel jeune est perdu dans son travail scolaire et décroche. Telle famille est éprouvée ou en difficulté. Tel chrétien serait heureux qu’on lui apporte la communion. Telle personne veille son conjoint malade, etc…
Nous aimerions peu à peu que les chrétiens que nous sommes se fassent bienveilleurs au cœur de la ville : attentifs aux joies et aux peines de leur entourage, aux besoins d’aide de leurs voisins qui n’osent pas toujours demander, aux solitudes et aux épreuves vécues à côté d’eux, nous aurons à cœur d’y répondre, nous faisant serviteurs de nos frères.
2- Servir
Parmi nous, beaucoup sont prêts à donner un peu de temps. « Un peu » de temps, parce que nous sommes très pris. Mais si on nous propose un service concret, très simple, à rendre ponctuellement ou régulièrement, selon nos disponibilités, nos compétences, et le temps que nous avons, nous serons heureux d’avoir, quel que soit notre âge, l’occasion de servir humblement et concrètement.
Pour cela, une petite équipe va prendre en charge la coordination de ce nouveau service paroissial. Il s’agira pour chacun de nous de faire remonter auprès d’elle les besoins rencontrés lors de nos visites. Cette équipe assurera ensuite le lien avec ceux qui peuvent donner du temps et qui se seront manifestés. Elle trouvera ainsi le paroissien adéquat pour assurer le service nécessaire, et le mettra en relation avec la personne concernée.
Si des besoins plus lourds ou plus difficiles se faisaient entendre, nous avons la chance de pouvoir compter sur la Conférence St Vincent de Paul et l’équipe du Secours Catholique qui ont une longue expérience, avec lesquelles nous serons en lien, et qui nous aideront à discerner le meilleur moyen d’agir sur la durée.
Voilà l’idée ! Que la paroisse tout entière se mette au service, très simplement. Bien sûr, tout cela est appelé à mûrir, à évoluer, à s’enrichir de vos idées. Nous ferons le point avec tous ceux qui veulent à l’issue du carême, pour ancrer dans la durée cette expérience de la charité. Mais il nous a semblé heureux de lancer ce projet dès maintenant… « La charité du Christ nous presse » ! (2co 5-14)
Abbé Grosjean, Curé.
Toute demande de renseignement pourra se faire auprès de Carine Vinchon qui a accepté de prendre la responsabilité de ce projet et de la petite équipe, en lien avec le Conseil Pastoral, et le Curé.
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Bienveilleurs !
Lors de vos visites, on vous a confié ou vous avez identifié tel ou tel besoin ?
et / ou :
Vous êtes prêt à donner 15min, ½ heure, 1heure par semaine, par mois pour un petit service concret ?
Contactez : Carine Vinchon > bienveilleurs@gmail.com
Ou par l’accueil de la paroisse : 01 30 45 00 25
N’oublions pas ce qui nous entoure ! pour faire remonter les besoins que vous avez pu observer ou proposer vos services.
Contactez : bienveilleurs@gmail.com ou l’accueil de la paroisse : 01 30 45 00 25
Mgr Olivier LEBORGNE sera consacré Evêque d’Amiens le Dimanche 6 Avril 2014 à 15h 30. Un service de cars est proposé par le diocèse pour se rendre à Amiens. Le coût du transport s’élève à 20€ ; il est gratuit pour les moins de 10 ans. Un bulletin d’inscription est nécessaire pour chaque participant. Vous trouverez toutes les informations sur le bulletin d’inscription ci-joint. Inscription avant le 12 mars 2014 auprès de l’accueil ou du secrétariat de la paroisse.
Une messe d’action de grâces, au cours de laquelle Mgr Leborgne pourra saluer ceux et celles qui ne pourraient pas se rendre à son ordination épiscopale à Amiens, sera célébrée à la cathédrale de Versailles, le Dimanche 30 mars à 18h 30.
Pour manifester notre amitié à Mgr Leborgne, nous aimerions pouvoir lui offrir les insignes épiscopaux (anneau, mitre, bâton pastoral) et contribuer aux frais de son installation. Vous pouvez envoyer votre participation à l’ordre de l’ADV en mentionnant « pour les insignes épiscopaux de Mgr OL ») au service communication – Diocèse de Versailles – 16 rue Mgr Gibier 78000 Versailles.
pèlerinage des étudiants en terre sainte avec le diocèse de Versailles du 23 juillet au 4 août 2014
Venez en Terre Sainte du 23 juillet au soir au 04 août au matin avec des étudiants de toute la France et leurs évêques.
11 jours aux sources de la foi : 2 jours et marche dans le désert, 4 jours et rencontres en Galilée (nuits en paroisses), 5 nuits et rencontres à Jérusalem.
Pèlerinage accompagné par les Pères Le Lay, Chevalier et Chauchat, des consacrés et un jeune couple. Tarif : 1100€ pour 11 jours !
Plus d’infos et contacts : jeunes@catholique78.fr ou 01 30 97 67 64
Une vidéo de présentation http://www.youtube.com/watch?v=6oH53XfeatU
Inscriptions en ligne (http://www.cathojeunes78.org/evenements/terre-sainte-2014-pele-national-etudiant-2)
Le Père Pierre-Hervé GROSJEAN rappelle qu’il est possible à cette occasion de recevoir le sacrement des malades. Si vous souhaitez le recevoir, merci de vous faire connaitre auprès de l’accueil du presbytère au 01.30.45.00.25 ou par mail : par.saint-cyr@wanadoo.fr
Certains paroissiens m’ont demandé ce que je pensais de la nouvelle manifestation du 2 février, pour la famille, organisée par la ManifPourTous, à Paris et à Lyon. Je vous propose en guise de réponse de lire cette tribune du Cardinal BARBARIN, parue dans la Croix du 23 janvier 2014. A sa suite, et pour les mêmes raisons, je serai à Paris le 2 février… « Je ne peux pas passer mon chemin ».
Votre Curé.
« Moi, Philippe, prêtre, je ne peux pas passer mon chemin »
Retrouvez ci-dessous la tribune du cardinal Philippe Barbarin parue ce jour, jeudi 23 janvier 2014, dans le journal La Croix.
Après une année de mobilisation, on entend ici ou là que le Mariage pour Tous aurait divisé les Français, et les catholiques en particulier. C’est vrai pour une part. Mais ce qui frappe aussi, ce sont les nouvelles convergences qui sont nées, parfois inattendues. Je n’oublierai pas, par exemple, le président du Conseil Régional du Culte Musulman, de Rhône-Alpes, répondant à la presse à mes côtés, le 13 janvier 2013 : « Non, il ne faut pas cette loi pour la France ! » Intérieurement, j’entendais : « Que votre oui soit oui ; que votre non soit non ! » Et je me disais : « Il sait dire non, lui, avec douceur et fermeté. »
Des dialogues ont été amorcés et approfondis, ce qui a permis de connaître et de comprendre comme jamais auparavant, la situation de personnes homosexuelles. Plusieurs d’entre elles m’ont encouragé à manifester.
Pour de nombreux chrétiens, ce fut l’occasion de mettre en œuvre la dernière consigne de Jésus : « Vous serez mes témoins. » Parmi les témoignages, j’en retiens trois : la pétition de 700 000 signataires « oubliée » par le Conseil Economique Social et Environnemental, les foules innombrables qui ont envahi les rues de Paris et les places de nos villes de Province en 2013, puis l’émergence forte, respectueuse et silencieuse des veilleurs.
Chez les « Anti-Mariage pour Tous », on observe toutefois désormais deux groupes qui s’opposent : les « Jusqu’au-boutistes », capables d’organiser une manifestation nommée « jour de colère » avec l’envie d’en découdre, et les « A-quoi-bonistes » qui considèrent que la grande bataille du mariage étant perdue, il faut passer à autre chose, comme si le vote de la loi invalidait désormais tout débat.
Il s’agit là, à mon avis, de chemins étrangers à ce que nous indique l’Evangile. Le Seigneur ne nous demande pas une obligation de résultats… Nous n’avons pas été envoyés pour gagner, mais pour témoigner car, au soir de notre vie, nous ne serons pas jugés sur nos victoires mais sur l’amour, et selon un seul critère, essentiel, celui de notre attitude vis-à-vis des plus petits.
Faut-il continuer à prier, parler, agir et à se manifester ? « Oui », et ce au nom même de l’Evangile du jugement dernier que l’on pourrait prolonger ainsi : « J’ai été privé d’un de mes parents dès ma naissance, et vous ne vous êtes pas manifestés ! »
Le changement de civilisation annoncé par Christiane Taubira se joue maintenant, spécialement dans le cadre de la Loi « Familles ». Elle ne parlera ni de GPA, ni de PMA mais on sait que, chassées par la porte officielle, ces questions rentreront par la fenêtre des amendements. On dit aussi que le gouvernement attend l’avis du Comité consultatif national d’éthique, mais on a pris soin d’écarter des voix discordantes.
Si l’accès à la PMA et la GPA est ouvert, c’est toute la filiation qui se trouvera bouleversée et désorientée. Pour la première fois, verra le jour une génération d’enfants privés intentionnellement de l’un de leurs parents. Qu’on pense simplement aux arbres généalogiques, tels qu’ils sont symbolisés jusqu’à ce jour, et tels qu’ils pourraient l’être demain : « Seules les fleurs artificielles n’ont pas besoin de racines » prévenait le philosophe.
Au fond, ces mesures consacreraient le droit de l’adulte sur le droit de l’enfant, le droit du plus fort sur celui du plus faible… déjà terriblement mis à mal par la loi sur l’avortement, qui se présentait comme une loi d’exception pour répondre à des situations de détresse, et que nous voyons dériver à vive allure depuis quelques décennies. Faudra-t-il supporter une nouvelle fois l’injustice revêtue des habits de la loi ? Chacun d’entre nous peut, aujourd’hui, reconnaître son existence comme le fruit de l’union d’un homme et d’une femme, quels qu’aient été les frasques ou les accidents de la vie de nos ancêtres, de nos parents… Qu’en sera-t-il demain ? Que dirons-nous aux enfants qui nous demanderont comment nous avons laissé faire cela ?
Heureusement, une parole traverse les siècles et les cultures, c’est celle de la conscience, inscrite dans le cœur et l’esprit des hommes. La Parole de Dieu l’éclaire et la rappelle. Il faut remercier tous les veilleurs : ils ne s’endorment pas et nous aident à rester vigilants. Pour les enfants sans naissance, sans parents, sans voix, pour les personnes sans âge, sans avenir, pour les sans-papiers, sans-pays, sans-domicile-fixe… Et pour tous les « sans » qui sont nos prochains d’aujourd’hui, la parabole du Bon Samaritain m’interpelle : moi, Philippe, prêtre, je ne peux pas « passer mon chemin » !
Le 2 février, à Lyon, ce sera le sens de ma présence à La Manif pour Tous.
Source : La Croix, édition du jeudi 23 janvier 2014, p.25.
NB : A Paris, le RDV est à 13h à Montparnasse.