Pape et pécheur
L’évangile nous fait découvrir le métier de Pierre : il était pêcheur sur le lac de Tibériade. Il nous fait découvrir aussi que Pierre était pécheur … au sens spirituel. C’est même lui qui en fait l’aveu, face au miracle que Jésus réalise. Prenant conscience d’être devant Dieu, il tombe à genoux et se reconnaît pauvre pécheur.
Jésus répond en invitant Pierre à la confiance, et … en l’appelant à donner sa vie pour l’aider à sauver les âmes ! Au moment même où Pierre se sent si pauvre, Jésus l’appelle au plus haut service et lui révèle sa vocation ! Logique déconcertante du Seigneur, qui met sa joie à vouloir compter sur nous, tels que nous sommes, pour travailler à sa vigne ou aller « pêcher les âmes ».
Toute vocation en ce sens est un signe de la miséricorde de Dieu. C’est sans doute cela qui permet à Pierre de « tout laisser » et de suivre Jésus.
Il se sait appelé par un Dieu qui n’ignore rien de ses faiblesses, mais qui veut justement révéler sa puissance au cœur des faiblesses de ses serviteurs. Le bien que font depuis 2000 ans les prêtres, les consacrés, les baptisés vient de Dieu et amène à Dieu. A nous simplement d’être des instruments appliqués et confiants entre les mains du Seigneur.
Père Pierre-Hervé Grosjean +
Edito du 7 février 2016