La grande semaine
C’est ainsi que les chrétiens appelaient autrefois la semaine sainte. Elle est effectivement le centre de toute notre année liturgique. On y fait mémoire de la passion, de la mort et de la résurrection de notre Seigneur Jésus Christ. Ce n’est pas seulement un souvenir que nous célébrons. Nous croyons qu’il nous est donné de revivre en quelque sorte ces évènements, puisque c’est bien pour nous, et pas seulement pour ceux qui vivaient il y a 2000 ans, que Jésus les a vécus. Ils sont comme « ré-actualisés » pour nous. Il nous est donné d’assister à nouveau à ces heures tragiques, douloureuses puis glorieuses, au cours desquelles Jésus nous a sauvés. En méditant ces évènements, en les revivant avec Jésus, nous comprenons peu à peu à quel point nous avons été aimés. Cette semaine sainte, vécue de tout cœur, ravive en nous notre foi, notre espérance, notre charité. Si Jésus a vécu cela pour nous, alors nous sommes sauvés et le mal est vaincu. Nos péchés peuvent désormais être pardonnés, nos blessures guéries, nos épreuves n’auront pas le dessus et même la mort n’aura pas le dernier mot : par sa mort et sa résurrection, Jésus nous ouvre à nouveau les portes du Ciel, et rend à nouveau possible cette vie éternelle avec Dieu. Avec Jésus, acceptons de Le suivre jusqu’au calvaire, pour être associés avec lui à la joie du matin de Pâques.
Père Pierre-Hervé GROSJEAN+
Edito du 25 mars 2018