Edito du 16 septembre 2012
Une promesse.
Cette semaine, la mise en œuvre de la promesse électorale d’ouvrir le mariage et l’adoption aux couples homosexuels a été confirmée. Elle est déjà en préparation. On découvre ainsi qu’il faut toujours se méfier des promesses faites pour plaire. On risque ensuite d’en être prisonnier. Pour ne pas décevoir un petit nombre, on va nous imposer un bouleversement culturel, humain, sociétal inouï dont le prix sera payé par les plus fragiles : les enfants, à qui sera volé ce repère essentiel de la complémentarité père/mère. Parfois les évènements de la vie font qu’il manque un papa ou une maman. C’est toujours une épreuve, affrontée avec courage par beaucoup de parents seuls. Institutionnaliser cette épreuve et l’imposer à des enfants, c’est profondément injuste.
A mon petit niveau, je ne vous ferai, au jour de mon installation, qu’une seule promesse, simple et vraie : ni celle de vous plaire, ni de chercher à vous plaire. Je vous promets simplement de faire de mon mieux. Je vous promets de me donner entièrement, avec tout ce que je suis, avec les talents que Dieu m’a donnés et les défauts que je traîne, à cette mission qui m’est aujourd’hui confiée. Car je sais qu’au soir de ma vie j’aurai à rendre compte du salut de chacun des habitants de cette ville.
C’est donc dans une « grave allégresse » que je reçois cette mission, tout à la joie de vous servir et de vous entraîner, et en même temps conscient de la grande et grave responsabilité qu’est la mienne désormais. J’ose simplement vous demander votre prière… que Dieu me donne toujours plus un cœur de Père !
Père Pierre-Hervé Grosjean +