Edito du 12 février 2012
« Je le veux, sois purifié ».
C’est clair. Si nous demandons à Jésus s’il veut ou non nous purifier, la réponse est oui.
Mais comme Jésus voit toujours plus loin et plus profond que nous, sa purification va elle aussi d’abord viser le plus profond : le cœur de l’homme, « compliqué et malade ».
L’onction des malades que nous pouvons recevoir en ces jours de prière pour les malades vise aussi d’abord notre cœur. C’est parce que notre cœur, notre âme, peut être malmené(e) par nos souffrances physiques ou/et morales, que ce sacrement a été inventé par Jésus.
Nous lui confions nos épreuves, nos maladies, pour qu’il les porte de l’intérieur avec nous. Jusqu’à l’extérieur parfois, quand il vient aussi soulager voire guérir certaines de nos infirmités physiques ou psychiques.
« Dans l’onction des malades, Dieu nous assure de sa bonté, nous offre force et consolation », « les sources de sa force jaillissant vraiment au cœur de la faiblesse humaine », rappelle le pape Benoît XVI.
Qui plus est, « si l’attention et le soin pastoral des malades est le signe de la tendresse de Dieu pour celui qui souffre, elle constitue également un bien spirituel pour les prêtres et la communauté chrétienne tout entière », ajoute-t-il. Car en rendant visite aux personnes malades et en leur proposant ce sacrement, nous prenons conscience que ce qui est fait au plus petit est fait à Jésus lui-même, nous nous ‘christianisons’ donc au passage…
+Père Jean-Brice Callery